jeudi 19 septembre 2019

Ape Out (toutes les plateformes)

Un article court, aujourd'hui, histoire de me rappeler à votre bon souvenir, et pour se détendre après une rentrée scolaire difficile, comme chaque rentrée scolaire. Je n'ai pas d'enfant, ça ne devrait pas être si compliqué pourtant, mais voilà, je me fais pourrir par ceux qui en ont.

Comme tout le monde est stressé à cause de ses enfants, je le vois bien quotidiennement au boulot, ne niez pas, et qu'en plus le temps manque pour un petit moment détente, je vous propose de vous parler de Ape Out, qui propose des sessions courtes et relaxantes*.






Ape Out est un jeu développé par Gabe Cuzillo, qui l'a fait tout seul dans son coin, avec l'aide (non négligeable) de Bennet Foddy (j'en parlerai un jour peut-être, mais il faut savoir que : c'est un gars qui compte) et de Matt Boch à la musique (un autre gars qui compte). On y incarne un gorille en vue de dessus qui doit s'échapper du lieu où il est captif, en défonçant tout le monde sur son passage.



Alors vu comme ça, c'est pas sexy du tout, d'autant plus que ça se joue avec les deux gâchettes d'une manette (une pour attraper, l'autre pour taper), donc c'est pas un système de jeu super élaboré auquel on a à faire. 

J'aime quand les indications, ou le générique, peu importe, sont intégrés au jeu.



Non, tout l'intérêt du jeu est dans son esthétique globale. Visuellement, déjà, c'est splendide. Les gars s'inspirent de Saul Bass (graphiste américain qui a fait plein d'affiches de cinéma super classes), et en mouvement, le jeu est absolument splendide. Les couleurs pètent, le minimalisme rend chaque élément remarquable, l'animation est propre, le jeu dégage une identité visuelle unique qui fait que je l'aimais déjà avant sa sortie. 



En plus de ça, l'évasion du gorille se fait sur un morceau de jazz, dans lequel chaque action du joueur rajoute un élément musical (un ennemi qui va se faire éclater contre un mur fera un chouette bruit de cymbale par exemple), et bien que je ne sois pas un amateur de cette musique (c'est pas que je n'aime pas hein, c'est juste que je ne m'y connais pas, je dois avoir un seul album de jazz dans ma discothèque, c'est The Cat de Jimmy Smith), la bande originale est incroyable, elle accompagne notre périple à travers le dédale vers la sortie de façon comme si on était le plus cool de tous les cool guys.






Après, comme je le disais plus haut, le système de jeu minimaliste, couplée à la génération aléatoire des niveaux, en font un jeu sur lequel il ne fait pas bon s'attarder. Il est court, parfois difficile (on meurt rapidement), et très répétitif. Il est un peu dommage également que le jeu ne raconte rien. N'espérez pas un message sur la condition animale ou une quelconque réflexion sur la violence graphique - il y avait pourtant quelque chose à faire je pense.


Je ne sais pas pourquoi j'ai pris cette image. On ne voit rien. C'est bien plus clair en jeu hein.


Mais une petite session d'une vingtaine de minutes de temps en temps en font une expérience très plaisante à jouer, voir et écouter, que j'ai sincèrement aimé.

Quand on meurt, on a une carte du niveau et on voit le chemin accompli. Là j'étais pas loin de la sortie.



Note : j'ai fait le jeu sur Switch, mais comme je ne sais pas si il est possible de faire des captures d'écrans pour me les envoyer par mail pour après les publier ici (et j'avoue que je n'ai pas cherché), j'ai pris ces captures d'écran sur la version Windows du jeu. Comme j'avais la flemme de tout refaire, ces captures ne proviennent donc que du premier niveau. Il faut savoir aussi que pour faire une capture sous Windows, il faut appuyer sur la touche "windows" plus la touche "ctrl" plus la touche "impr écran", on a connu plus pratique. Donc chaque capture d'image se soldait invariablement par la mort de mon gorille, j'espère que vous appréciez le sacrifice.






*C'est faux.