Salut à toi, lectorat fidèle et chaque jour un peu plus nombreux malgré la mort temporaire de ce blog (et un grand merci à la Russie, dont proviennent toutes mes visites de ces derniers mois, un nouveau mystère des internets), et encore désolé de n'avoir rien posté ces derniers temps : j'étais en plein déménagement.
Ouais, depuis six mois. Ne me blâmez pas, c'est la faute de mon notaire.
Mais ne nous épanchons pas plus sur ma vie privée et étendons nous au contraire sur ma vie publique, puisque si vous étiez à la BNF jeudi 12 mai, vous pouviez me trouver à la conférence sur les pionniers du jeu vidéo français.
Oui, vous ne rêvez pas, je raconte ça comme si c'était moi qui l'animais, dans le vain espoir de me faire mousser, alors qu'en vérité j'étais au second rang du public, en train de faire semblant de prendre des notes et faire en sorte de ne pas faire trop de bruit en m'étouffant avec mes glaires (je me traine un rhume depuis deux semaines).
Une excellente initiative du service audiovisuel de la BNF, présentée ce soir là par le non moins excellent Corentin Lamy (journaliste chez JV, très bon magasine, on n'en finit plus avec les superlatifs dans cet article, et podcasteur sur zqsd -top- que l'on peut entendre parfois sur NoGame), qui interrogeait Frédérick Raynal, l'homme derrière Alone in the Dark, Little Big Adventure, Toy Commander, le mec qui pèse quoi.
Je ne vais pas vous faire le compte rendu de la conférence (elle sera disponible en ligne sur le site de la BNF, regardez la, c'est très intéressant, Raynal étant bon dans cet exercice), excellente mais hélas trop courte, mais je tiens, à mon modeste niveau, saluer ce projet.
La BNF garde une copie depuis les années 90 de toute la production vidéoludique française (plus de 26000 titres) et offre la possibilité aux chercheurs d'y jouer dans les conditions d'époque puisqu'ils ont également les machines qui vont avec, et c'est quelque chose d'unique au monde. Je trouve cela vraiment formidable qu'une telle chose soit possible dans le domaine publique et ne soit pas le fait d'une association aux moyens forcément plus limités (même si les gars de MO5 assurent), et faire intervenir des types comme Raynal pour parler de leur métier à une époque aujourd'hui révolue (le terme "pionnier" n'est vraiment pas galvaudé) dans un lieu comme la bibliothèque nationale prouve au grand public que le jeu vidéo est pris au sérieux et que ça a complètement sa place dans un tel endroit. Bref, si vous aimez le jeu vidéo, c'est clairement à faire. Et vu qu'il y avait pas mal de monde mine de rien, je pense que l'exercice va être reconduit.
Bon le meilleur dans tout ça c'est que ces conférences sont gratos. GRATOS! T'entends ça? GRATOS! T'as aucune excuse!
Prochainement sur The Great Mustache : je ne sais pas encore, mais si les développeurs me répondent, peut-être un jeu 3ds.
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