Au départ j'étais parti pour parler d'Apex Legends, histoire de surfer sur la vague de la hype, mais comme d'habitude, j'ai raté le moment où je devais me mettre debout sur ma planche de surf métaphorique, et maintenant c'est trop tard.
Du coup je vais parler d'autre chose, car au fond l'objectif de ce blog n'est pas de faire dans l'actualité, mais de parler des trucs auxquels je joue (il me semble qu'à l'origine j'avais pour objectif d'aborder d'autres domaines culturels également, c'est toujours prévu), alors c'est parti mon kiki, aujourd'hui, c'est
TITANFALL 2.
(Les plus attentifs remarqueront que je suis une raclure qui, sous ses dehors "oh bah tant pis je vais parler de ce que j'aime car je suis un type sincère", tente de se raccrocher comme il peut aux wagons du cool, car Titanfall 2 et Apex Legends partagent le même univers).
J'avais bien aimé Titanfall 1 à l'époque de sa sortie (mars 2014), malgré le fait que le jeu fut purement multijoueur. C'était un jeu de tir en vue subjective en équipe, avec des modes classiques (match à mort en équipe, capture de drapeau etc.), mais bien ficelés, avec plein de petits trucs en plus qui faisaient la différence, comme une mobilité très libre, puisque le personnage pouvait faire des double-sauts et courir sur les murs, et la possibilité d'appeler des méchas (les Titans du titre) en cours de partie. On pouvait piloter ces Titans, leur demander de faire le ménage par eux-mêmes, nous suivre, bref, c'était un jeu solide, rapide et qui permettait aux branquignols de la gâchette comme moi de s'amuser, puisque le jeu proposait des grappes d'ennemis faiblards gérés par le jeu ainsi qu'un pistolet qui visait automatiquement la tête. Son seul défaut, c'était d'être uniquement multijoueur. J'ai beau aimé un jeu, si je ne suis pas très bon et qu'il ne propose que du compétitif, je me lasse vite.
Octobre 2016, Titanfall 2 sort quasiment en même temps que le Call of Duty annuel et le Battlefield du moment, donc autant vous dire que le jeu ne marche pas très bien et que tout le monde s'en fout un peu. Electronic Arts, en plus d'être une des compagnies les plus détestées aux Etats-Unis (il y a un classement officiel), est également dirigée par des gros teubés qui ne comprennent pas grand chose au marché du jeu vidéo. Là par exemple, ils ont sorti Apex Legends, un jeu GRATUIT, deux semaines avant Anthem, leur gros jeu PAYANT du début de cette année, et sans être sur le même créneau (l'un est compétitif, l'autre est coopératif), ils partagent quelques features qui les mettent presque en compétition, mais surtout, l'un est fini, l'autre aurait dû sortir dans six mois.
Bref, ils avaient déjà fait le coup en 2016: les gars ont deux FPS de qualité (Battlefield et Titanfall 2 donc), qui, si ils ne jouent pas dans la même catégorie, restent des jeux du même genre, et ils les sortent en même temps, comme si les joueurs allaient se précipiter sur les deux. Bande de guignols.
Donc, plus de deux ans après sa sortie, ce modeste article vise à réhabiliter ce bon vieux Titanfall 2, alors que ça a sûrement déjà été fait ailleurs et en mieux, mais hé, que voulez-vous, vous êtes sur un blog gratuit. Déjà, rien que le mot blog, et le fait d'en avoir un aujourd'hui, c'est so 2007 que je me demande qui en a encore aujourd'hui. A part les gars blancs à lunettes qui tiennent Gameblog, j'entends.
Merde, attendez, je suis un gars blanc à lunettes!
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Titanfall 2 explore plus en profondeur l'univers à peine esquissé du premier opus: dans une époque lointaine, l'humanité s'est éparpillée à travers l'univers, et une compagnie de méchants, l'IMC (l'acronyme de Incroyablement Méchants Capitalistes), fait tellement de la merde aux frontières du monde connu que les colons se sont rebellés, ont crée la Milice, et sont entrés en guerre contre l'IMC, ce qui a donné la Guerre de la Frontière. Très basique, mais très efficace également. Dans le premier Titanfall, on participait à des batailles entre la Milice et l'IMC en fait, sans que ça change grand chose à quoi que ce soit (mes orientations de gauchiste font que j'aimais jouer avec la Milice et leurs petits look de guérilleros déglingos, et quand je jouais dans l'IMC et que mon équipe perdait, j'étais secrètement content). Le 2 propose une histoire solo qui se passe dans cet univers, où l'on incarne le fusilier Jack Cooper, gros troufion de base de la Milice, qui va se retrouver mêlé à une importante bataille pour la libération de la frontière du joug de l'infâme IMC.
C'est un résumé extrêmement succin, et partiellement faux, mais ce n'est pas le plus important. Ce qu'il faut retenir de Titanfall 2, c'est que c'est très chouette. Il propose une campagne solo vraiment bonne (je n'ai pas joué au multi, il n'y a pas assez de monde dessus en ce moment, mais ça a l'air aussi bien que le 1), avec des situations variées, une maniabilité jamais prise en défaut et une montée en puissance au niveau des évènements qui fait qu'on ne s'ennuie pas un seul instant.
Il y a bien quelques zones pas très claires au niveau des objectifs de l'histoire, mais ce n'est vraiment pas grave, on suit ça avec énormément de plaisir. C'est un jeu qui alterne phases de plateforme (en vue FPS, ça peut faire peur, il s'avère que non, tellement tout est fluide et bien foutu) et phases d'actions, comme quasiment tous les jeux, mais là tout est smooth, on fait des actions de fou avec une facilité déconcertante, à base de "je saute sur ce mur, cours dessus, saute sur le mur d'en face, dégomme deux ennemis dans la foulée, j'atterris, fais une glissade de bad boy pour éviter une rafale adverse jusqu'à mon Titan, j'entre dans ce dernier, je défonce tout le monde, fin de l'action c'était super merci au-revoir".
Et le jeu pourrait se contenter de ces morceaux de bravoure (qu'il enchaine sans discontinuer), mais non, il propose en plus des niveaux intéressants à jouer, comme ce passage dans un laboratoire désaffecté dans laquelle on fait des petits sauts dans le temps, et que l'on visite à une époque où il était encore en activité.
En plus de ça, et malgré la voix de Cooper un peu agaçante, on s'attache aussi aux personnages, au Titan qui accompagne le joueur tout du long, et je me suis senti investi dans cette histoire mine de rien, ce qui est toujours un sentiment agréable quand on joue à un jeu vidéo.
Bon, et le rapport avec Apex Legends, dans tout ça? A la fin du jeu, un des méchants de l'histoire donne au héros une carte de visite "Apex", genre "t'es tellement bon que tu peux nous rejoindre", mais honnêtement je n'en sais pas plus et je n'ai pas creusé plus que ça car je suis, ne l'oublions pas, une immense feignasse.
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