mardi 23 novembre 2021

Cowboy Bebop (irl)

Comme je suis une personne qui a une très forte personnalité, j'aime beaucoup Cowboy Bebop. La première fois que j'ai vu cette série, ça m'a mis une sacré claque : animation incroyable, personnages charismatiques et musique folle, difficile de ne pas trouver ça, comme tout le monde, absolument brillant. 

Puis Netflix a annoncé une version live de la série animée, puis le moment est enfin arrivé où cette adaptation est diffusée, et c'est là que je me suis dit qu'il y avait peut-être moyen de surfer sur la vague et de se faire des vues faciles en induisant les gens en erreur. 

Sur The Great Mustache, on n'a pas d'argent, mais on a des idées. 

Aujourd'hui, après des mois d'absence, sur The Great Mustache... 

 COWBOY BEBOP 

le jeu de plateau. 

La grosse feinte. 

Un genre que j'aime bien dans les jeux de plateau, c'est les jeux de deck building : des jeux de cartes où on commence avec un petit paquet identique à celui de nos adversaires, et dans lesquels à chaque tour on peut acquérir de nouvelles cartes qui vont venir alimenter notre paquet et nous permettre d'avancer. La subtilité étant d'avoir un paquet qui tourne bien (quand on le vide on le mélange et on repart avec), sans trop de cartes inutiles, pour nous permettre d'atteindre nos objectifs avec plus d'efficacité. J'aime ce genre parce que, généralement, ça se met en place rapidement, les règles sont souvent assez simples à expliquer, les tours sont rapides, et il y a une part de hasard que l'on peut (doit) contrôler. 

Le jeu au complet. J'ai une nouvelle table basse, elle est bien non ? Une super affaire, très bonne occasion.
 
Donc quand j'ai vu qu'il existait un de mes genres préférés de jeu qui adaptait une de mes séries préférées, l'hésitation fut de courte durée (c'est faux, j'ai mis un temps fou à me décider à le prendre, je l'ai eu d'occasion à un bon prix).


Les types à chasser sont sur les plateaux planète : sur la carte, en bas, on peut voir combien de dégats il faut lui mettre pour lui faire perdre un point de vie, et combien d'indices on a besoin pour le récolter. Quand une de ces zones n'a plus de disque, il est vaincu, et dans ce cas, chaque disque ramassé rapporte un point de prime. En bas du plateau, le coût en carburant (si il dépasse 3, le brigand s'enfuit).

Dans Cowboy Bebop, la série, on suit une bande de chasseurs de primes qui tracent à travers la galaxie dans l'espoir d'un contrat juteux, de meilleurs lendemains et de fuir un passé trouble (je tente des zeugmes audacieux).

Dans Cowboy Bebop, le jeu, on est un de ses chasseurs de primes et on trace à travers la galaxie pour traquer des méchants, ce qui ne correspond qu'à une petite portion de ce que nous raconte la série, et c'est très bien ainsi. Le joueur peut donc choisir d'incarner Spike, Jet, Faye ou Ed, chacun ayant deux capacités spéciales propres que l'on peut activer pendant nos tours, et va pourchasser des méchants sur la Terre, Mars et Ganymede.

C'est là qu'on tire les cartes des types à pourchasser. Quand une planète est vide, on tire deux cartes : la première sert à faire avancer les jetons carburants sur le plateau planète, la seconde vient se mettre à un emplacement vide.

Si le jeu reste très classique dans ses mécaniques de base, il a quelques subtilités bien à lui : les joueurs ne jouent pas les uns contres les autres, mais ensemble contre les ennemis, et si en début de partie on peut aller chacun dans son coin se fritter contre un gars, les joueurs ont tout intérêt à se liguer contre le boss final. Car une autre subtilité vient du fait que les ennemis peuvent s'enfuir, et sans entrer dans le détail des règles, Vicious, le grand méchant, n'est là que pour un nombre déterminé de tours, et si il s'enfuit, on a beau compter nos points en fin de partie, la victoire n'a pas la même saveur - si on peut appeler encore ça une victoire. Car si le jeu se joue en équipe, à la fin c'est celui qui a le plus de primes qui gagne. C'est coopératif, mais pas complètement non plus.

La zone d'achat des cartes.

Chaque joueur peut également utiliser une des capacités d'un autre joueur présent dans la même zone que lui, ce qui fait que même quand on a une main malheureuse, on a toujours un truc à faire.

Une main de base : l'iconographiee est claire, et les cartes peuvent intéragir entre elles.
Un plateau de personnage : à gauche, la jauge de carburant, qui nous permet d'aller d'une planète à une autre ou d'utiliser un pouvoir (à droite, en bleu, les capacités spéciales de notre personnage, en gris celles d es autres que l'on peu utiliser si ils sont avec nous)

 Le jeu se démarque aussi par sa gestion des blessures : chaque fois qu'on tape un ennemi, il nous rend le coup et nous blesse, ce qui nous fait piocher une carte "blessure", mais là, pas de points de vie, non, cette carte blessure rejoint notre paquet de carte et vient le pourrir. Quand, à notre tour, on pioche de notre deck cinq cartes, et que trois d'entre elles sont des cartes blessures qui ne servent à rien, on l'a mauvaise, car on perd un tour précieux. Je trouve ça très malin, et raccord avec la série : les protagonistes prennent cher.

Il y a également deux façons de récolter les primes : en tapant les méchants, ou en enquêtant sur eux. Il n'y a pas de méthode plus valable qu'une autre, ça va dépendre des cartes que vous avez en main à ce moment là.

Un petit mot sur le matériel : il est de qualité. Les cartes sont belles, les illustrations viennent de l'animé donc elles claquent, et les figurines ne servent à rien mais sont splendides, et c'est toujours un plaisir de les sortir et de les déplacer d'une planète à une autre (le jeu propose une version en carton au cas où vous auriez foiré leur peinture). 

Merci de faire une boite de jeu où tout rentre. Je le souligne car c'est très rare.

 Et sachez enfin qu'il existe un mode solo au jeu, mais je ne l'ai pas essayé car je suis très populaire et j'ai plein d'amis qui veulent jouer avec moi.

Les figurines sont superbes, mais ne servent à rien dans l'absolu.

Pour conclure, Cowboy Bebop, le jeu, est clairement à posséder si vous aimez la série et que vous aimez les jeux de plateau. Pour ceux qui ne connaissent pas la série (vous avez de la chance car vous allez pouvoir la découvrir), ça reste un jeu de deck building solide, avec des mécaniques originales qui collent vraiment bien au thème. Quant à ceux, enfin, qui n'aime ni la série, ni les jeux, c'est pas grave, on trouvera bien quelque chose pour vous occuper.

 See you Space Cowboy !*

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*Pour ceux qui ont la réf

samedi 14 août 2021

viva la revolution

Il est de bon ton, pour les gros studios de jeux vidéo, de dire face caméra que les jeux vidéo ne sont pas politiques, afin de ne pas froisser une frange minoritaire, mais bruyante, de joueurs fragiles qui se sentent menacés dès qu'une femme de couleur apparait à l'écran. 

C'est bien évidemment faux, le jeu vidéo, comme le cinéma, comme tout, à vrai dire, est politique*.

Et en ces temps troubles où la France entière a battu le pavé pour manifester contre une chose ou pour une autre, mais jamais en même temps, c'est dommage, et ces derniers temps les fascistes sont un peu trop détendus et passent leurs samedis à gueuler des slogans confus ; en cette période sombre, disais-je, qui voit le retour de vieilles glorioles rances de la chanson française sur le devant de la scène, main dans la main avec des humoristes d'un autre temps, tenir des tribunes devant une foule exaltée de vieux égoïstes qui ne supportent pas la moindre contrariété ; en ce quinquennat de merde, nous pouvons le dire, n'est-il pas de meilleur refuge que le jeu vidéo ?

Si, sûrement, ça dépend des goûts hein, fallait juste que je finisse ma phrase pour que ce soit raccord avec ce qui va suivre.

C'est pour ça, lecteur mon ami**, que je te propose aujourd'hui une sélection de jeux pour te détendre, mais également pour entretenir la fibre révolutionnaire dont chaque français est tissé, tous unis dans la détestation d'Emmanuel Macron.

On commence avec Democratic Socialism Simulator, où tout est dans le titre.


Ah j'imagine très bien oui.

On est le président des Etats-Unis fraichement élu, et on doit prendre tout un tas de décisions en fonction de ce que nous proposent nos conseillers, les syndicats et les lobbies, en glissant notre décision à droite ou à gauche. Il y a quelques graphiques et jauges pour symboliser le congrès, la pollution, les finances et le pouvoir du peuple, et nos choix (forcément très binaires) vont influencer ces jauges.C'est un jeu divertissant, qui propose des parties courtes (et c'est tant mieux car la musique est une version chelouche de L'Internationale qui peut vite porter sur les nerfs - mais ça se coupe, ne vous inquiétez pas), et sous ses dehors très manichéens, pose parfois de bonnes questions. Je me demande juste si il y a une façon de gagner : toutes mes parties se sont soldées par les militaires qui me destituent. 

 

On continue avec Lacrymo Tennis 2016, qui a pour descriptif :"no one does bourgeois revolution quite like the French."



Je laisse le carton de fin qui explique vite fait comment le jeu a été fait.

Jeu fait en game jam, très court, dont le principe est très simple : en tant que tennisman, il faut renvoyer les bombes lacrymogènes loin du cortège de la manif, avant que nos poumons ne crament. Il suffit juste de déplacer le tennisman avec la souris, son bras mouline tout seul, et c'est tout. C'est parfaitement idiot, les pancartes des manifestants sont marrantes, j'aime donc ce jeu.

 

Autre ambiance avec Riot : Civil Unrest.

Dans ce jeu, nous sommes une foule de manifestants, et généralement, le but est de tenir la position face aux forces de l'ordre. J'ai un peu de mal avec celui-là, et je pense que c'est dû au fait que les développeurs s'inspirent de vrais évènements, et bien que je ne doute pas de leur sincérité (il y a toujours un petit historique derrière chaque manifestation), on sait que certains de ces rassemblements ont mené à de véritables révolutions et ont été violemment réprimés, ce qui me plonge dans un gros malaise. C'est peut-être voulu après, dans ce cas c'est réussi. Bon en plus au niveau du gameplay, c'est pas foufou : c'est laborieux, pas très clair, j'ai passé mon temps à cliquer sur des trucs en attendant que le décompte se termine en angoissant à chaque charge de flics. Hé, comme une vraie manif !


On termine sur une note plus légère avec Tonight We Riot !





Je m'excuse d'avance, j'ai un peu foiré les captures d'écran sur celui-là. 

J'aime beaucoup ce jeu, qui n'y va pas avec le dos de la cuillère, puisqu'il te propose de démonter le capitalisme à coups de poings dans la gueule et de parpaings dans les pare-brises. Tonight we riot est un brawler, ce qu'on appelait avant un beat'em up, ou peut-être qu'on dit toujours ça, je ne sais pas, je ne suis pas dans le coup, au pixel art sympa (bien qu'un peu terne et générique) et à la bande originale catchy (de la synthwave), dans lequel on incarne un travailleur qui va libérer des employés de leurs entreprises pour venir grossir les rangs de la révolution. Si votre personnage tombe, il sera immédiatement remplacé par un camarade de lutte. Si à la fin, vous n'avez plus de collègues autour de vous, c'est perdu. Après, je le disais, ce jeu ne brille pas par une esthétique folle et ne réinvente rien, il pioche à droite à gauche les trucs qui marchent, et il lui manque un petit quelque chose pour être vraiment inoubliable. Il reste néanmoins très divertissant et propose un challenge honnête (du moins au début, je n'ai joué que quelques heures) : le capitalisme ne se renverse pas comme ça.


Voilà ! J'espère que ça vous a plu, et n'oubliez pas : aller à une manifestation proposée par Florian Philippot, c'est pas bien, aller à une manifestation de la police, non plus. Prenez soin de vous.


*Et je pense que le jeu vidéo, comme le cinéma, comme tout, à vrai dire, est globalement de droite. J'espère que vous appréciez comme je ne me mouille pas trop en balançant ça en fin d'article sans même développer l'idée et sans trop l'assumer, comme le suppose ce "globalement" posé là pour ne pas froisser des gens qui pourraient se sentir offensés.

**Le singulier est volontaire, j'ai les statistiques.

jeudi 1 avril 2021

Solitaire (pc, irl)

"Dedans avec les miens, 

Dehors en citoyen." 

Merci, sombre merde, mais as-tu pensé un seul instant à ceux qui étaient seuls, qui ne pouvaient pas être dedans avec les leurs ? 

Heureusement, The Great Mustache, phare dans la nuit de nos incertitudes, canot de sauvetage dans le naufrage de notre santé mentale, ilot de sérénité dans l'angoisse de nos existences soumises au bon vouloir d'un capitaine à la vue courte et au postiche vacillant, heureusement, disais-je, heureusement, lecteur mon ami, heureusement, The Great Mustache est là.

Il y a quelques semaines, je zonais sur Twitter (dont mon fil est constitué à parts égales de jeux vidéo, de gens qui ragent sur le gouvernement et d'animaux mignons) et je suis tombé sur une développeuse qui s'ennuyait et qui donnait des variantes au jeu d'échec, du genre "les pions se déplacent tous comme des cavaliers". Bien évidemment, très rapidement, car c'est Twitter, un homme est venu lui pénispliquer que les échecs étaient un jeu parfait qui n'avait pas besoin de ses changements de règles ineptes, ce à quoi un gars lui a répondu : gros calme toi, si les échecs sortaient aujourd'hui, personne n'y jouerait (un avis que je partage complètement).

C'est quelque chose que j'aime beaucoup : quand les règles d'un jeu bien connu sont tordues pour en créer un nouveau. Toujours dans le thème des échecs, il existe (existait ? Je ne sais pas si ça se fait toujours) le jeu de cartes Tempête sur l'échiquier, illustré par Florence Cestac, au principe très simple : à chaque tour, on piochait une carte qui ajoutait une nouvelle règle : les cavaliers deviennent des chameaux et se déplacent une case plus loin, les bords du plateau n'existent plus, ce genre de choses. C'était marrant, et ça pimentait bien les parties, surtout pour les joueurs mauvais comme moi. 

Je n'ai pas beaucoup d'exemples à donner, pour tout vous dire, mais j'ai découvert qu'un jeu connu de tout le monde connaissait ses variantes : le Solitaire.

Tout le monde connait le Solitaire. J'ai appris il y a peu, par quelqu'un que je ne citerai pas pour ne pas lui attirer d'ennuis, que le Solitaire était installé de base avec Windows pour apprendre aux gens à utiliser le cliquer/déposer de la souris (on apprend mieux avec le jeu - ça pourrait faire un slogan terrible pour l'Education Nationale). Aujourd'hui, quiconque fait un emploi de bureau maitrise cette technique à la perfection, et tue le temps en se faisant une petite partie de Solitaire.

Proposer un jeu différent à partir d'un jeu que tout le monde connait, pour lui donner un intérêt supplémentaire, une idée appliquée à tous les jeux depuis toujours, qui a fait ses preuves, et qui est très bien utilisée dans The Solitaire Conspiracy, un jeu développé par Bithell Games.

The Solitaire Conspiracy a une histoire. Une agence d'espionnage est en mauvaise posture, et nous avons été recruté pour sauver les meubles. Pour mener à bien nos missions, nous avons à notre disposition des groupes que nous devons utiliser intelligemment.

Dans les faits, c'est un jeu de solitaire, et les groupes sont des paquets de cartes.

Mais chaque groupe de carte a une couleur et un pouvoir, qui s'active une fois que l'as est dans la zone centrale, et qui peut être utilisé par chaque figure (valet, reine, roi) que vous jouez. Ce qui change complètement la donne - un pouvoir mal utilisé peut nous faire perdre, et donne tout le sel du jeu. Le mode histoire, gentiment ringard avec ses scènes filmées avec de vrais acteurs, se joue tranquillement, et permet de débloquer d'autres modes de jeux qui offrent un peu plus de challenge (temps limité, nombre de déplacements limités, ce genre de trucs).

La direction artistique est complètement dans le thème, sobre et efficace, avec une musique discrète qui s'emballe un peu quand vous enchainez les déplacements fructueux, j'aime beaucoup ce jeu et j'y reviens régulièrement, quand j'ai cinq minutes à tuer ou que je dois envoyer un mail administratif chiant.

Une partie typique : les cartes mélangées de chaque côtés de la zone centrale à remplir dans l'ordre ascendant.
Quand vous lancez une partie, les cartes se distribuent avec classe

Un scénario aux ramifications tentaculaires

Des retournements de situations maboules avec des acteurs au top

La carte du monde sur laquelle on choisit nos missions.



 

Solitairica (Righteous Hammer Games) part lui dans une toute autre direction : c'est un jeu de bagarre dans un univers de fantasy. On choisit une classe (au début on en a qu'une), puis on affronte des ennemis sur le chemin, et pour les battre, on utilise les cartes sur le principe du solitaire : on a un paquet unique, l'ennemi en face a plusieurs piles de cartes, et en fonction de ce qu'on retourne de notre paquet, on peut vider les piles de l'adversaire. Avec des petites subtilités, comme par exemple les bonus que nous accordent certains types de cartes et les capacités de la classe de notre personnage.

Je n'ai pas d'images à vous montrer car j'ai le jeu sur l'Epic Game Store (il était gratos), et ces génies de chez Epic sont très doués pour la rétention des joueurs, mais un peu moins pour créer un lanceur capable de faire des captures d'écran.

Sachez néanmoins que ce jeu m'a moyennement plu : je le trouve beaucoup trop soumis au hasard, et les animations sont lentes, même en les accélérant dans les options. Chaque carte qui se retourne mets des plombes, l'attaque de l'adversaire met des plombes, même lancer un combat met des plombes. Tout ceci est évidemment très relatif, mais on parle d'un jeu de carte, on veut que les cartes se retournent vite quoi.

Par contre je pense que ce jeu est beaucoup plus agréable sur téléphone portable et se prête bien mieux à cette plateforme.


Un petit dernier, pour la route, et histoire de dire que j'ai mis trois jeux : Nerts ! Online.

Nerts ! Online, c'est le solitaire, mais en multijoueur en ligne. 

C'est super marrant. 

Le but est toujours de se débarrasser de ses cartes, mais la zone centrale est commune à tous les joueurs. Il faut donc aller vite, très vite, chaque hésitation est fatale et mène à une défaite certaine (il y a un système de points). Je suis incroyablement nul à ce jeu, mais il m'amuse beaucoup, et je vous invite à aller jeter un oeil dessus : il est gratuit. Développé par Zachtronics (des gens qui font des jeux de gros nerds mais que j'aime beaucoup), c'est un jeu auxquels les employés jouaient entre eux, et comme ils se marraient bien, ils ont décidé de faire profiter le monde de leur talent.

Je ne peux prendre des captures d'écran qu'au début de la partie, après j'ai plus le temps, ça va trop vite.

Matez moi ces scores de loser (je suis hot.biscuit)


C'est tout pour aujourd'hui, prenez soin de vous surtout. 

Bisous.