samedi 11 mars 2017

SUPERHOT (pc, mac, linux et xbox one)

La première fois que j'ai entendu parler de SUPERHOT, c'est sur le site agar.io, sur lequel je recherchais un jeu gratuit, car je suis, ne l'oublions pas, une grosse pince. Je suis tombé par hasard sur le jeu SUPERHOTline Miami, qui mélange les gameplays de SUPERHOT et de Hotline Miami. A ce moment là, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'est le gameplay de SUPERHOT, mais je m'en fout, Hotline Miami, j'aime ça, et ça me suffit pour tenter le coup. D'autant plus que c'est gratuit, encore une fois. La prise de risque est minime.

Je suis conquis dès le premier niveau.

A partir de ce moment, je veux en savoir plus sur SUPERHOT.  

Ce jeu doit être assez fou au casque de réalité virtuelle.

C'est en recherchant des infos sur le jeu que je découvre SUPERTRUCK, un jeu (gratuit, bah oui, on ne se refait pas) fait vite fait par les développeurs de Clustertruck, qui reprend les particularité de gameplay de SUPERHOT, afin de donner de la visibilité à leur projet un peu pété (le principe de Clustertruck : aller d'un point A à un point B en sautant sur des camions lancés à pleine vitesse sur une autoroute - ça a l'air super).

Encore une fois, je suis conquis dès le premier niveau.



Qu'est ce qui fait que, dès que l'on couple un jeu avec le principe de SUPERHOT, le résultat est super? Hot? (C'est la première et dernière fois, promis). Un truc tout bête, mais absolument formidable, que je n'avais jamais vu avant : dans SUPERHOT, le temps s'écoule aussi vite que vous vous déplacez. Restez immobile, et le temps s'arrête (bon, pas tout à fait, mais presque). Après, le but du jeu est très basique : il s'agit de tuer tous les mecs rouges d'un niveau pour passer au suivant. Mais là, le jeu propose de le faire avec tant de style et de panache (il y a plein de façons de trucider les ennemis), qu'on enchaine les niveaux avec plaisir, malgré la répétitivité du concept. 

Regardez-moi éviter les balles avec maestria, comme une ballerine qui jouerait dans Matrix.

Il faut dire que les développeurs ont soigné la forme autant que le fond : chaque action effectuée donne un sentiment de puissance et une attitude de beau gosse qui renvoie le moindre héros de film d'action pleurer chez sa maman (sauf Mad Max, ok), d'autant plus qu'à la fin de chaque niveau le jeu nous refait un replay de notre action en temps réel (et en susurrant en boucle, d'une voix grave et étrange, SUPER HOT) - on se rend compte que dans un film, ce serait MABOULE une scène d'action pareille ; l'esthétique épurée est très réussie ; quant à l'histoire, sans être d'une folie qui te retourne le cerveau, elle est plutôt maligne, tout autant que sa façon d'être racontée. 

Quand les mecs rouges meurent, ils explosent dans un joli bruit.

 Ca commence avec une interface toute moche façon minitel, dans laquelle on peut naviguer dans différents fichiers (il y a un jeu tout moche et assez nul, et une chatroom où des gens papotent, c'est assez bien foutu), jusqu'au moment où on reçoit un message d'un mec qui nous dit de jouer à SUPERHOT. On télécharge le fichier, et le jeu se lance. A partir de là, la narration se fait au travers des différents échanges écrits entre les protagonistes, et le jeu va assez loin dans le délire, tout en questionnant le joueur et sa place, sans pour autant être pompeux et sentencieux. A vrai dire, c'est même plutôt drôle par moment, alors que j'attendais pas le jeu sur ce créneau. 

Un des jeux dans le jeu. Tu m'étonnes que le gars est tout foufou quand il lance SUPERHOT la première fois.
 
Le début du jeu.

L'histoire se termine assez vite, trois heures à peine, et offre quelques petits moments assez tendus au niveau de la difficulté, mais une fois finie, vous débloquez le mode endless et le mode challenge, pour les fous furieux de la gâchette temporelle.

La fin du jeu.

Une excellente surprise, et un excellent FPS, que j'ai fait à la manette car je n'ai pas réussi à reconfigurer les touches du clavier. 

Je n'ai pas trouvé l'option. 

Bon, faut dire que je ne suis pas très futé non plus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire